Massacre à la Déconneuse

Mes Chers Compatriotes,

Alors ? Vous l'avez vu ? Comment ça, quoi ? (ne me poussez pas à vous dire des grossièretés). Mais le débat Ségo / François, bien sûr ! Étant donnée la vague de tentatives de suicide qui a ravagé le Parti Socialiste depuis, vous ne pouvez pas ne pas être au courant.

Dès les premières phrases, Ségo est entrée dans le vif du sujet : "Ce n'est pas un débat, c'est un dialogue". On sent qu'elle s'attache à l'essentiel, les grands thèmes tout de suite ! l'humanité est sauvée dès le départ (non, pas le journal, qui - lui - est insauvable). Ensuite, séance classique de noyage de poisson, le pacte présidentiel, la démocratie participative, nananinanère… tout le parfait équipement de la candidate bien embêtée. Pendant ce temps-là, François la regardait avec ses yeux de chat qui vient de découvrir une souris bien grasse, le Raminagrobis du Béarn comme il sait si bien le faire.

Puis, le massacre a commencé. Il la laissait parler, pour que l'hameçon soit fermement accroché et il commençait à rembobiner le moulinet, commençant ses réponses par "je ne suis pas d'accord" ou "je ne partage pas cette analyse" de la voix de notre regretté camarade Stentor. A noter que - vers la fin - quand il disait parfois "c'est vrai", c'était d'une voix presque inaudible. De la même façon, il ne souriait jamais et ne hochait jamais la tête lorsque Mémère la candidate parlait. Pas fou, on aurait pu croire qu'il approuvait. Bref, le grand professionnel jusqu'au bout.

Le plus drôle c'était quant la caméra nous montrait la salle. La tête de Jack Lang ! Même à l'enterrement de Coluche il avait eu l'air moins consterné. L'éléphant de la Place des Vosges comprenait enfin ce qu'était ce grand bruit métallique qu'il avait entendu juste avant de venir : c'était le bruit du piège qui s'ouvrait. Surtout quand Ségo a eu un grand rire au moment où on évoquait les vieux qui touchent 600 euros de retraite par mois. Bon d'accord ce n'était pas de ça qu'elle riait, mais dans le genre Notre-Dame de Bourdes elle a confirmé sa place sur le podium…

Cette candeur naïve est tout de même curieuse. Bayrou ne risquait rien, il voulait juste une audience nationale pour annoncer son "troisième tour" c'est-à-dire la création du Parti Démocrate et leur présence aux législatives. Il ne pouvait en aucun cas se rallier à un(e) candidat(e) quelconque (et je dis bien quelconque). Tandis que la Madelon du Poitou ne pouvait que se faire étendre. C'est fait. Mais si elle répète encore une seule fois "gagnant-gagnant", je fonce rue de Solférino et je lui colle un bourre-pif façon "Happy Birthday" dans les Tontons Flingueurs, ça lui rappellera les tontons flingués : Fabius et DSK.

Toutefois, vu que dans son meeting de Clermont-Ferrand - la veille au soir - Nico la Colère était visiblement sous-dosé en calmants et qu'il nous a fait un joli numéro réchauffé de trémolos et trépignements, on peut s'interraoul s'interroger sur la suite. Si vous regardez le match Royal/Bayrou en différé, repérez la petite bande blanche défilant en bas et qui annonçait 52.5/47.5 au deuxième tour. Et regardez-la à nouveau Lundi ou Mardi. C'est ça qui vous donnera les vrais résultats du match.

Bien à vous,

Jacques

Note à Benêts : Comme vous l'avez remarqué dans votre immense sagesse (Mooouuuaaaaaahahahahihihi, suis-je farce !), c'est en général le week-end que je mets à jour les albums-photos avec les montages que je fais de mes blanches mains de toucheur de boeufs. Il y a 13 albums que j'avais limités à 30 photos / pièce. Mais… ça ne tient plus. Alors, plutôt que de rajouter des albums, ce qui fait un menu qui n'en finit plus, je les engraisse avec plus de montages par album. Donc, si vous en voyez où il y a plus de 30 photos, c'est qu'il y a du nouveau et qui n'est pas toujours publié sur les posts du Blog. Capisce ?

Comments

[UN GAMIN DE PARI]

excellant comme toujours mon Cher Président

[Tatie Danielle]

Ha ! les tantinas de Burgos....
De quoi écrire un roman bleu ou rose, selon .

[Mafalda]

Et les TATAS flinguées zossi.
Le Maroc et la Tunisie à cette saison rien de telle pour se refaire une santé, tout en rongeant son frein, ou (....), mais ne nous égarons pas, freinons freinons.