On refait le Paris-Match
Comme vous le savez, Lundi j'ai reçu à déjeuner les membres de l'Equipe de France (comment ça l'Equipe de France de quoi ?). Le budget Kleenex de l'Élysée a explosé. Et pleurer dans la tête de veau, ça ne va pas avec la sauce gribiche. Surtout qu'il y avait des macaronis en garniture... Un point positif toutefois : Zidane a mis un coup de boule à Nicolas Sarkozy qui parlait de charter pour l'Algérie.
Ceci dit, ne nous endormons pas sur notre absence de lauriers et préparons les matchs à venir. Deux demi-finales en novembre et janvier et la grande finale en mai 2007, un match qui s'annonce nul à l'avance. A l'heure où nous prenons l'antenne, sur la gauche du terrain Ségo a dribblé Jack, taclé Lionel et débordé Dominique, le gardien - François - n'a rien vu passer : 50% à zéro. A droite de votre écran, Nelly feinte cinq ourses slovènes qui faisaient des passes dans les Pyrénées, la balle est à Nicolas qui se retrouve tout seul démarqué devant les cages à poulets, les joueurs de l'équipe adverse ayant tous été renvoyés dans leurs pays d'origine. Il marque Cécilia à la culotte et tire le Pen alty. Un zéro. Nous rendons l'antenne à la rédaction de Nous Deux Guyane, alors que retentit l'hymne de l'UMP, "Cecilia, you're breaking my heart", dont je vous livre les paroles : Making love in the afternoon with Cecilia, Up in my bedroom, I got up to wash my face, When I come back to bed, Someone's taken my place.
Bonsoir, Chers Téléspectateurs, bonsoir !
Jacques
P.S. : Demain "C'est aujourd'hui"