Alonzo bois

Bien content ! ce voyage en Amérique du Sud se passe à merveille, des entretiens très fructueux. Maintenant je peux bien vous dire pourquoi j'y suis allé : pour signer des accords commerciaux afin de préparer la campagne de 2007.

En effet, nous allions manquer cruellement de matière première à partir de laquelle forger les promesses électorales. Alors le Chili va nous approvisionner en cons et en carnes qui pourront s'exprimer à la télévision. Nous n'aurons plus besoin de leur envoyer les nôtres en formation. Juste le temps de leur apprendre le français... et encore, même s'ils parlent dans une langue étrangère, la différence ne sera pas énorme du point de vue compréhension.

Mais le plus beau, c'est le Brésil... Tout le monde connaît l'Amazonie. Ou plutôt, l'Amazonie est comme le retour de Danielle Gilbert : tout le monde en a entendu parler, mais personne ne l'a jamais vue. Enorme région sylvestre, l'Amazonie va nous vendre du bois. Les grumes seront chargées à Manaus sur des cargos, de là : Le Havre, transfert sur des barges (déjà) et hop ! Paris ! Où elles seront livrées à la toute nouvelle usine souterraine sous l'Assemblée Nationale pour y être taillées en langues de bois.

Avant de passer entre les mains des menuisiers-chirurgiens, chaque Député pourra choisir son bois : bois vert et ses volées pour les écologistes, bois précieux pour ceux qui ont un compte ClearStream, érable rouge pour le PC, bois de rose pour le PS, bruyère pour Jack Lang, le tout sera de rester dans le bois dont on fait les flûtes et les pipeaux. Le seul bois interdit sera le Guy, ça pousse trop Drut.

Bien à vous,

Jacques

Demain : "La Jack-Pride"