INSERM et banlieues
L'INSERM a publié une étude selon laquelle beaucoup de délinquants auraient été des enfants agités. On peut y lire "à partir de 6 ans, la prise de médicaments devrait venir à bout des plus récalcitrants". Donc, alignés ou toxicomanes... Pour de Robien, ça va être plus simple : on organise les piqûres à la récré et plus besoin de mettre des policiers dans les écoles. Encore mieux : on crée un OGM à partir de l'Aedes Albopictus, pour que ce moustique - vecteur du chikungunya - se mette aussi à produire du Prozac. On les lâche sur les ZEP, et on a la paix sociale en banlieue. Les gamins seront calmes et ils auront mal aux genoux, ils seront donc plus faciles à attraper.
Pour en revenir à l'étude de l'INSERM, en dehors du fait qu'on va droit au fichier in-utero, j'y vois du bon et du mauvais :
Si - par exemple - vous avez une fille qui n'arrête pas de vous faire des réflexions sur vos discours, le choix de vos costumes, la couleur de votre cravate, le port de lunettes, etc., vous téléphonez à Nicolas et il vient lui faire une piqûre chaque jour. Ca, c'est bien !
Mais - par analogie - cela pose aussi un grave problème politique : est-ce qu'un Ministre agité peut devenir un Président asocial, qui ferait "à sa personne, le don de la France" ? Je vais appeler l'INSERM pour une étude ciblée, j'ai une cible en tête...
Bien à vous,
Jacques